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Virtuose

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Sport, Cuisine, Photographie, Cinéma, Théâtre… découvrez à travers ce blog que Virtuose rime avec musique, mais pas que. Informez-vous à travers des articles, des interviews ou encore des photos, sur les talents des quatre coins de la France. Découvrez avant tout le monde, peut-être, les stars de demain.


Lytnim Photography

Publié par Anthony Garrucho sur 19 Octobre 2014, 14:19pm

Catégories : #Photographie

"Sortie au grand air" - Lytnim Photography

"Sortie au grand air" - Lytnim Photography

Lytnim Photography alias Ludwig Oblin est un jeune photographe et étudiant en licence cinéma, basé sur Montpellier. A travers cette interwiew, il est facile de voir que pour Ludwig, la photographie est bien plus qu'une passion, c'est désormais une place à part entière dans sa vie

 

 

Virtuose :Qu’est-ce qui t’a amené dans le monde de la photographie, un hasard ou un héritage familial?

 

Ludwig : Je suis entré dans ce fabuleux monde par hasard et surtout par curiosité. À chaque fois qu’on partait voyager, mes parents emmenait un appareil photo différent avec eux : du petit jetable jusqu’au Polaroid. Hormis l’appareil jetable, je n’avais pas eu l’occasion d’en avoir un plus moderne, en tout cas, pas assez longtemps pour vraiment bien le prendre en main. Quand j’étais gosse mes parents me disaient que ces appareils-là étaient fragiles et qu’il fallait en prendre le plus grand soin. Ainsi la photographie a été enterrée pendant plusieurs années… Du moins, jusqu’à mes 18 ans en 2009.

 

On était parti séjourner dans les Cévennes et profiter de ses paysages majestueux. Évidemment mes parents avaient emporté leur petit compact (un Samsung) et ils me l’ont enfin prêté A partir de là, j’ai redécouvert avec passion ce médium et j'ai donc commencé à l’expérimenter sous tous ces angles et lorsque je montrais mes photos à mes proches, ils étaient tous époustouflés. Ça m’a fait un déclic et j’ai continué d’expérimenter, à apprendre, en utilisant d’autres types d’appareils photos et également à travers des rencontres.

Ce n’est qu’en 2012, lorsque j’ai décidé de bifurquer de la licence LEA vers la licence Art du Spectacle parcours Cinéma, que j’ai commencé à m’instruire plus en profondeur sur la photographie avec les bons profs et les bonnes personnes qui sont autant passionnées que moi par ce médium.

 

 

Virtuose : Toi qui fais des études en audiovisuel, qu’est-ce que tu trouves dans la photographie que tu ne retrouves pas dans la vidéo?

 

Ludwig : L’image fixe, créer un petit monde fascinant, une histoire en une seule ou en une série d’images. C’est quelque chose d’éphémère qu’on ne retrouve pas dans la vidéo.

 

 

Virtuose : Qu’est-ce que t’apporte ta vision photographique dans tes travaux vidéo?

 

Ludwig : Ça m’a permis d’accordé une importance à la composition et à la lumière pour véritablement créer une ambiance qui ait un sens. Disons que lorsque tu utilises un objectif, un éclairage ou un cadrage particulier, tu sais pourquoi tu l’utilises et quel effet ça donnera.

 

 

Virtuose : Quels sont tes projets personnels ou collectifs auxquels tu as participé dont tu es le plus fier, que tu trouves les plus aboutis. Et pourquoi?

 

Ludwig : Le projet personnel dont je suis le plus fier est la série « Sortie au grand air », c’était la première série photographique que j’ai fait en dehors de l’université et sur un sujet qui me touche particulièrement : un individu qui redécouvre la nature, un retour brutal aux origines. L’autre projet, c’est une série faite dans la cadre d’un cours photo à la fac : l’adaptation du conte de Barbe Bleue. Pour cette adaptation, je m’étais beaucoup inspiré du songe non pas de sa capacité à émouvoir mais plutôt de mélanger des éléments contradictoires. Pour cette série, j’avais mis en scènes des figurines issues d’un film de mon enfance que j’affectionne beaucoup mais d’une manière perturbante, une façon distinctive de revisiter cette période.

 

 

Pour les projets collectifs, c’était sur deux court-métrages : Carentia d’Anthony Spring et 5 Rue de l’Alma de Jules Bocquet et Lucas Baverel.
Sur Carentia, c’était ma première véritable expérience en tant que photographe de plateau sur un court-métrage depuis son début jusqu’à son aboutissement (j’avais déjà travaillé sur le même poste sur d’autres courts-métrages mais en tant que remplaçant, donc assez succinct), on était une petite équipe, on se connaissait tous et on était à fond dans le projet, y avait une chouette ambiance qui y régnait. Et comme c’était un petit budget, on a dû intervertir parfois les rôles et j’ai pu faire le perchman, l’accessoiriste et même remplacer le chef d’opérateur le temps de quelques scènes !


Pour 5 Rue de l’Alma c’était différent, y avait une équipe plus conséquente, le matériel avec, ça m’avait permis de rencontres d’autres personnes issues des autres branches du cinéma (sons, lumière, etc.). J’étais toujours photographe de plateau mais je m’occupais de faire aussi les photos promotionnelles, grâce à mon studio photo installé dans le garage de la maison où on tournait. Pour les figurants maquillés qui devaient se faire photographié pour faire un mémo des maquilleuses, c’était amusant de voir leurs réactions quand je leur disais « Allez viens, je vais te photographié dans mon garage, y a même un fauteuil roulant et des béquilles ! ». Un bon souvenir et une très bonne expérience en somme.

Autre projet extérieur au cinéma que j’ai beaucoup adoré était le reportage photo du Festival Katrinesk édition 2014, à Montpellier. Je n’avais jamais vu un festival aussi innovant et barré que celui-ci, et c’était un véritable plaisir de pouvoir mettre en lumière ces artistes aussi talentueux les uns que les autres. La compagnie Katrinesk regroupait tout ce à quoi je suis sensible : des personnages étranges mais fascinants, un grain (voir beaucoup) de folie et un renouvellement permanent.

 

 

Virtuose : As-tu des projets à venir dont tu souhaiterais en parler?

 

Ludwig : Y en a deux que je souhaite réaliser : le premier serait une série d’autoportrait qui interroge sur l’image de soi, jusqu’où peut-on la briser ou l’embellir, une réflexion sur soi-même.

L’autre projet, et celui qu’il me touche le plus, c’est de faire une expédition photographique en Lozère et dans les Cévennes pour revoir ces paysages magnifiques que j’avais vu il y a des années, aller hors des sentiers battus pour découvrir lieux inédits, pour moi c’est un véritable parcours initiatique.

 

Pour en découvrir davantage sur le travail de Ludwig: cliquez-ici

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